FINALEMENT, la campagne électorale en vue des élections législatives anticipées programmées le 17 décembre prochain a démarré, vendredi 25 novembre, pour se poursuivre jusqu’au 15 décembre prochain, dans une ambiance particulière caractérisée notamment par l’instauration d’un scrutin uninominal. Les partis ou les coalitions auront, toutefois, le droit de participer aux campagnes électorales de leurs «poulains» mais sans avoir à les financer comme auparavant ou à profiter des trois semaines de campagne pour faire la promotion de leurs partis ou l’apologie de leurs programmes.
En effet, au cours de la campagne électorale en cours, les 1.045 candidats, au plan national, postulant à la députation le 17 décembre prochain auront à financer eux-mêmes leur campagnes électorale conformément aux plafonds fixés dans le décret présidentiel relatif au financement de la campagne électorale et parleront, dans leurs meetings, de leurs propres programmes et non de ceux des partis auxquels ils appartiennent, sous peine d’être sanctionnés par les contrôleurs relevant de l’Isie qui assureront la mission de suivre à la loupe les discours des candidats et leurs promesses électorales.
La campagne électorale se caractérise également par la mise à l’écart de la Haute autorité indépendante de la communication audio-visuelle (Haica) par l’Isie dont le conseil de direction a décidé unilatéralement d’empiéter sur les compétences accordées à la Haica en matière de supervision et de contrôle de la couverture médiatique de la campagne électorale, contrairement à ce qui se pratiquait lors des élections précédentes.
Brahim
27 novembre 2022 à 21:29
Ayant exercé votre profession durant quarante années, je considère votre éditorial comme un simple article vraiment banal qui n’apprend au lecteur rien de plus qu’il ne sache déjà à travers les décrets et autres décisions…Dommage !